La
présence d’animaux peut être une importante source de bienfaits
affectifs, psychologiques et sociaux pour les personnes handicapées,
moteur et mentales. L’effet thérapeutique des animaux de compagnie
sur les personnes souffrant de diverses maladies et handicaps n’est
plus à prouver ; leur présence peut en outre se révéler très
utile dans la vie quotidienne. On observe chez les personnes qui possèdent
un animal de compagnie, des progrès sur le plan social, physique et
affectif.
La
présence d’animaux domestiques est bénéfique d’un point de vue
social puisqu’elle permet, entre autres, aux personnes de développer
leur sens relationnel avec des étrangers et de le cultiver entre elles
et avec les autres. Elle favorise en outre l’épanouissement et le développement
de l’enfant.
Les
bénéfices physiologiques et psychologiques rattachés à la présence
d'un animal domestique sont nombreux ; on a noté : une réduction
de la pression artérielle ; un allongement de l'espérance de vie
chez les patients souffrant de troubles coronariens ; des progrès
de l’équilibre, de la coordination, de la capacité musculaire et de
la fonction langagière chez les patients qui suivent une physiothérapie ;
un terrain allergique moins enclin à se manifester chez l’enfant. On
a en outre observé que la thérapie par les dauphins par exemple, exerçait
des effets sur les performances cognitives des enfants handicapés
mentaux et améliorait leur bien-être psychologique et que la zoothérapie
favorisait la réadaptation des personnes souffrant de troubles
neurologiques.
Mais
le principal bienfait du contact avec l’animal reste sûrement
d’ordre affectif : il concourt bien souvent au bien-être de la
personne et est un facteur de réduction du stress. Il a un effet
galvanisant, motivant les personnes pour faire de l’exercice et lutter
contre la dépression. Les personnes âgées trouvent plus de
satisfaction dans la vie et retirent d’immenses bénéfices de la présence
animale. Les préadolescents font preuve d’une empathie et d’un sens
des responsabilités plus aigus. Une étude américaine réalisée sur
des patients atteints du SIDA illustre par un certain nombre
d’exemples concrets les bienfaits que procure la présence d’un
animal domestique. Il est reconnu que le sentiment d’acceptation
sociale augmente l’estime de soi et 40% des personnes atteintes du
SIDA considèrent les animaux domestiques comme un important facteur de
soutien et d’apaisement. Par ailleurs, pour les personnes souffrant de
la maladie d’Alzheimer, l’animal domestique diminue l’impression
de solitude et comble le vide émotionnel et favorise la communication
et les relations sociales.